Ma lettre aux rêveurs, fous et aimants
Ma lettre ouverte pendante,
D’une missive alarmante
Celle d’un rêve urgent
Dune de sable et de vent.
Parlons seulement,
De ce rêve pendant mais vivant,
Parlons de ces enfants rêvant
Mon rêve de naïf volant,
Et pourtant j’avais promis,
qu’à mon arrivée, je vous raconterais,
ce rêve de candide conscient,
Troublant en vent et en sablant,
tenu par le désert de leurs sablions,
c’est mon rêve d’enfant…
Allons mes nombrils, mes cordons, mes barbants,
Venons, partons, volons
Je viens en crédule simple et bon
Bonhomme ignorant et ingénu
Mais écrivant et féru…
Alors à nos violons, raccordons…
Je voyage à travers les mirages de ma plume,
Bête de bitume,
Boulevards de chansons, de gobe-mouches et de bouches
Bouches blessantes de ses lèvres succulentes,
Posées sur un miroir regardant,
Cette beauté affamant l’homme trouvant,
Son bonheur dans ces lèvres d’illusion,
Embrassant pourtant ce rêve d’enfant, il en devient fou et extravagant,
Et pourtant,
il apprécie, vit et revit, touche, et sentit,
Ces lèvres meurtries par l’amour drogue dure,
Source sure, à un amour PURE,
Mais qu’il est bon d’aimer ces lèvres d’enflure,
Car candide mordue d’amour elle est,
Elle voyage alors pensante à son rêve d’enfant sur ces lèvres posé,
Réalisé, touché, pour qu’on puisse dire de lui embrassé…
Et voila mon tapis d’Aladin me transportant,
et non en vain,
Car Aladin a été un rêveur voyageant et volant,
Aujourd’hui il me demanda de faire trois vœux,
J’étais au début nerveux,
Et pour finir je lui dis en un : partons simplement, sans destination continuons,
En deux : candide restons
En trois : nos rêves réalisons, et tant pis pour les sceptiques, les incroyants,
indifférents, pyrrhoniens et non aimants..
Simplement partons,
Je t’aime mon enfant
MCS
Une Réponse à “COURT BILLET D’UN ENFANT D’AFRIQUE”
29 décembre, 2014 à 1 h 21 min
Un magnifique texte à lire et à relire comme moi.